Nick Cave a toujours été prolifique. Lui et ses Bad Seeds nous ont offert des disques variables, frôlant parfois le mièvre à une certaine époque. Mais surtout une collection de chefs d’œuvre (« Murder Ballads », « The Botman’s Call », « Tender Prey »…) qui l’a fait rentrer définitivement au panthéon des plus grands. Il s’est ressaisi ces dernières années, notamment sous l’impulsion de son nouveau groupe furieux Grinderman. Mais rien d’extraordinaire.
Et voilà qu’en 2013 arrive celui qu’on n’attendait plus : « Push The Sky Away » album d’une grâce et d’une classe monumentales, atteignant des sommets de blues mélancolique portés par la voix toujours parfaitement profonde du crooner australien (« Higgs Boson Blues », « Jubilee Street »).
L’album se conclue sur le titre éponyme « Push The Sky Away » qui téléporte tout ce qu’il y a entre vos deux oreilles à trente mille pieds au dessus du sol. La grâce et la classe je vous dis.
Christophe
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