Claire, infirmière, la trentaine, commence à se poser des questions sur ses envies et surtout ses capacités à pouvoir garder un foutu mec et fonder avec lui ce qu’il convient d’appeler (au choix) un nid, un couple, un cocon, une famille, une prison (bon le dernier je l’ai mis juste pour rigoler. Encore que.) Elle tombe sur Franck. Ça semble être le bon, non ? Chiche, elle y croit. Cela va s’avérer, si ce n’est plus compliqué, tout au moins plus décevant au bout du compte. Sans blague.
Même si l’on peut raisonnablement s’agacer de cette prépondérance qu’ont certains auteurs de BD d’aujourd’hui à se regarder le trou du, heu…, nombril (ouf) et à nous en faire des tonnes et des tonnes de chroniques bien sympathiques et tellement pertinentes, à coups de blogs puis (miracle de l’édition digestive) de vrais livres avec des vraies pages en papier, un ISBN, un titre et son nom bien comme il faut sur une belle couverture coloriée et cartonnée, reconnaissons toutefois à Aude Picault de s’être montrée plutôt intéressante tant sur le fond que sur la forme de son « Idéal standard ». Son regard sur cette volonté (maladive) d’un, donc, « idéal standard » (très bon titre) est assez subtil et sans trop de jugement (je me demande d’ailleurs si je n’aurais pas préféré un tout petit peu plus de subjectivité).
Bon, mais après, voilà quoi, c’est pas non plus… vous voyez hein ? Allez, ça ira bien, arrêtons là.
