INFNITY 8 T. 1 – Lewis TRONDHEIM

 ★★★☆☆ 

Rue de Sèvres

Le vaisseau intergalactique Infinity 8 a quelques déboires : entre la résurgence d’un groupuscule néo-nazi alliant, comme de rigueur chez ces crétins, une infinie bêtise et un petit côté très dangereux assez pénible, et le blocage de sa trajectoire par une décharge géante en plein cosmos, il va y a voir du travail sur la planche pour les agents du bateau de l’espace.

Méchants bien reconnaissables, bestiaire de monstres très varié, héroïnes plantureuses et dialogues souvent à l’emporte-pièce, Lewis Trondheim et sa bande (Vatine, Zep et plein d’autres) s’amusent avec le côté pastiche tout en semblant assumer réellement l’imaginaire SF série Z. Un grand écart que le même Trondheim avait réussi avec génie (je pèse le mot) dans sa saga « Donjons » (coécrite avec Sfar). Ici, on peut raisonnablement dire qu’on l’a connu plus inspiré (« Lapinot », « Ralph Azam »…)  tout en reconnaissant quand même que cela nous change agréablement bien de toutes ces bédés qui se prennent trop au sérieux.

PS : je n’ai lu que le premier tome, que les auteurs ont eu la bonne idée de faire paraître pour la première édition, en 6 petits feuillets plutôt chouettes. Je ne m’engage donc pas sur la suite des aventures cosmo-spatio-débilo-temporelles de l’« Infinity 8 ».

Christophe
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