A la mort de son père, une femme découvre l’existence de son journal, celui de toute sa vie. Seconde surprise : ce manuscrit n’aborde la vie de son auteur que par le biais de son corps. Rien d’autre ou presque ne transparaîtra.
Plus curieux et intrigué qu’apeuré par cette enveloppe que nous avons toutes et tous, l’homme la découvre au fur et à mesure de sa vie, de son épanouissement, son vieillissement inévitable mais passionnant. Au programme (liste non exhaustive) : la mécanique de l’amour (quelques désillusions très masculines !), la maladie (grande variété !), le ciboulot qui vacille, les déjections de toutes sortes, etc. : tout tout tout, vous saurez tout grâce à ce « journal » hyper intime pour le coup.
Alors voilà, c’est du Pennac, c’est fin, c’est intelligent, ça s’embarrasse pas avec les principes ou la morale, mais surtout : ça ne cause pas pour rien. Original et toujours bon, souvent drôle et touchant.
Christophe
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