Glasgow – 1965. Jack et ses quatre copains décident de s’enfuir de chez leurs parents pour vivre leur rêve à Londres : devenir un grand groupe de rock. Mais ils vont vite se rendre compte que les choses ne sont pas aussi simples. Ils vont croiser la route de personnes peu recommandables, vivre sans le sou et tenter des expériences inoubliables…
Glasgow – 2015. Jack, Maurie et Dave décident de refaire leur périple pour se sentir de nouveau vivant et surtout pour découvrir qui a tué Simon Flet, ancienne star de cinéma qu’ils ont eu l’occasion de rencontrer en 1965.
C’est à travers ces allers/retours 1965-2015 que Peter May va construire le récit de cette fugue qui, on l’apprend dès le départ, s’est mal finie. Je dois bien avouer ma préférence pour le récit se déroulant en 1965, certainement pour son côté documentaire (notamment la traversée de Leeds avec les constructions de cités « expérimentales » détruites depuis, les banlieues industrielles) mais aussi pour l’atmosphère psychédélique de Londres durant les sixties. Et cette bande d’ados très naïfs, voulant s’imposer dans le monde de la musique et étant prêts à tout pour ça. Et on voudrait qu’ils s’en sortent tellement ils sont attachants !
En 2015, bilan de l’opération. Très différents pour chacun. Leur amitié aura-t-elle résisté ? Ont-ils eu raison ?
Une histoire d’amitié, d’amour, de passion, de révolte qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin.
Mon premier livre de cet auteur. Une réussite.
