« Lutin Spirix », ça sent l’acronyme non ? Mais si je suis sûr que avez deviné : Lucky Luke, Tintin, Spirou et… qui vous voudrez : Astérix, Obélix, Efix… bref.
Le pitch ? Le voici, vous allez voir, c’est du costaud : « 2012 après Toutatis, toute la Gaule est occupée par les Strumpführers. Toute ? Oui, toute. » Oui, bon, vous l’avez compris, on a affaire à un pastiche. Celui-là a quand même la particularité de dézinguer à tout-va et (aussi) d’atteindre un niveau de bêtise assez rare. Ce qui a le don, personnellement, de me faire très très rigoler. Voire carrément pleurer. Pardon.
Petites saynètes plus débiles les unes que les autres où notre ami Lutin Spirix va vivre des aventures qui ne sont pas sans rappeler d’autres plus conventionnelles qu’on aura forcément lues, notamment chez Hergé. De là à dire que B-GNET réussit aussi à nous montrer la face cachée de la lune (et de la BD classique avec ses propres limites et ses penchants quelque peu malsains, disons-le – mythologie du héros asexué, bardé de valeurs ET de morale), il n’y a qu’un pas que je franchirais bien car ma maman m’a donné de grandes jambes.
A lire détendu, tout ça n’est pas bien grave.
