Vous rêvez de vivre une retraite tranquille, heureuse et au soleil, il faut rejoindre absolument la résidence des « Conviviales », clôturée et sécurisée, soleil toute l’année ! Vous y ferez la rencontre de Odette et Martial, anciens Parisiens venus au soleil pour leurs vieux jours, lui se demandant bien un peu se qu’il fait là, elle poursuivant une mouche un brin pénible…
…et aussi Marlène et Maxime, un couple plus très jeune qui n’assume son âge qu’à coup de chirurgie esthétique et de séances gymnase, elle y allant dans chaque conversation de « son fils brillant avocat« , lui lorgnant sur Léa, femme seule (certainement veuve se rassurent les autres… ils seront surpris !!) qui « a la classe« , naturellement, 5ème et dernière résidente.
Ajoutons M. Flesh, le gardien alsacien, taciturne, qui n’hésite pas à massacrer à coups de pelle un pauvre matou qui ne faisait que pénétrer dans la résidence, et Nadine l’animatrice du club-house qui se fume son pétard afin de pouvoir supporter un jour par semaine tout ce beau petit monde !
Vous imaginez bien que ce huis clos va favoriser les tensions. On va vite ne plus pouvoir se supporter aux Conviviales. Quand trois pauvres caravanes de gitans se posent dans les environs, c’est la parano et le début de la fin ! Fin grandiose, pyrotechnique et absurde !
On se marre ? pas que ! Garnier profite de ce thème des résidences ultra surveillées pour petits vieux soucieux pour nous brosser une peinture humaine d’une tragédie et d’une drôlerie que n’égale que le cynisme des personnages.
Et ce sont toutes nos peurs, nos comportements maniérés et théâtreux de tous les jours qui sont brocardés avec une efficacité RÉJOUISSANTE !
Christophe et Karine
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